[Le conte de fée]
Aimer, ouvrir son cœur, et sourire bêtement… Un rêve enfin atteint !
Je t’ai cherché longtemps, j’ai essayé de survivre la tête au dessus de l’eau jusqu’à me noyer…et là. Une lumière blanche illume, ce que j’appelais avant, mon mur du désespoir. Tu es arrivé, enfin ! Soulagement.
Par une nuit d’automne, dans un endroit où rois et reines ont demeurés pendant des siècles, une magique particulière restera graver en moi.
Sur le quai de la gare, tu m’attendais, habillé de ta plus belle chemise. A carreaux, bien entendu. Je me souviens encore de ton visage, timide et tellement sérieux.
Il était trop tard pour boire un verre, tu me proposas de dîner. Tu as choisi un resto indien, le monde des mille et nuits, comme pour continuer cette sensation qui était en moi, un conte de fée.
Une soirée de découverte, de rire et de complicité. J’étais bien, tout simplement bien. Derrière ce visage un peu trop sérieux se cache une perle. Je le vois.
Des petits rapprochements inaperçus s’entremêlent pendant cette soirée. Une odeur de melon…mmmh. C’était l’encens.
Tu me proposas d’aller regarder un film tranquillement chez toi. Sans aucune idée derrière la tête. Moi si ! J’avais envie d’être pris dans les bras, sentir la chaleur d’un corps contre le mien. Je voulais que cela soit toi. Après tout, tu n’es qu’un homme et moi une femme.
Cette nuit était merveilleuse. Tu es insatiable. Moi aussi d’ailleurs. Le matin, je devais te quitter pour mieux revenir. Là, une drôle de sensation m’atteint : la peur. La peur de ne plus te revoir, la peur que tu n’es pas ressenti la même chose que moi, la peur d’avoir encore mal, là, ici où tout n’est que dévastation et désert depuis très longtemps.
J’ai hâte d’être le soir, pour te revoir…
Le soir même, je devais revenir chez toi. Perdu dans ta ville, je m’égare. Devant le porche, tu me tends la main. Nos mains ne se sépareront plus jamais.
« Je t’aime »